ADIEU ROBERT,

 

 

Robert, voici venu le temps de nous quitter mais essayons de nous rappeler, une dernière fois, ce que tu étais, ce que tu as été.

 Pour beaucoup tu étais ce que l’on appelle, pudiquement, une « forte personnalité ». De la personnalité, certes, il en fallait en effet pour tenir tout au long de ces années.

Certains allaient même jusqu’à prétendre que tu étais, et que tu n’étais, qu’une « grande gueule ».

 

Robert, nous qui t’avons connu, nous qui t’avons pratiqué, nous pouvons témoigner, que si tu râlais souvent, si tu pestais quelquefois, jamais tu ne cédais à un quelconque découragement qui t’aurais fait baisser les bras.

 Quand Il fallait avancer tu savais mobiliser tes troupes, quand il fallait agir tu savais faire le nécessaire et qu’importe si tu ne trouverais pas toujours tes documents, si un vent de panique soufflait parfois sur ton bureau, tu surmontais toutes ces contrariétés comme tu avais su t’adapter et surmonter les formalités, voire les arcanes, administratives et surtout les subtilités de l’informatique.

Et puis, tu avais aussi tes moments de satisfactions, de triomphes, quand tu pouvais parler d’une cérémonie ou d’un congrès réussis. C’était alors l’occasion de beaucoup de contacts et de discussions, le plaisir de la parole  que tu aimais particulièrement pratiquer.

 

Au nom du bureau et du conseil de l’UNC 77, adieu Robert, adieu mon ami.

 

Ce texte , écrit par Louis-René Theurot, à été lu, pendant la cérémonie au cimetière, par Vincent Schmitt de la section de Roissy.