LIBRE PROPOS de juillet 2022

 

 

Une question de vocabulaire !

Comme chacun sait (mais bien peu l’admette) la guerre d’indépendance  de l’Algérie ne s’est terminée qu’après que le dernier soldat français eu quitté ce territoire. C'est-à-dire en 1964 (le 1er juillet, ou un peu plus tard, le temps de permettre aux troupes de réembarquer). Une confusion volontairement  entretenue est apparue quand certains ont voulus considérer et véhémentement prétendre que c’était le  19 mars 1962 qui marquait cet acte définitif.

C’était le commencement de la fin, admettons-le !

Pourtant, après le 19 mars la France a continuée à envoyer et à maintenir des troupes en Algérie. Ceci, sinon dans une ambiance de combats, en tous cas, d’insécurité. Au point qu’en moins de 2 ans, près de 800 de nos militaires ont perdus la vie ou ont disparus suite  à enlèvements.

Dés 1962, l’UNC a refusé de considérer le 19 mars comme marquant la fin de cette guerre. Alors aujourd’hui, en 2022 sous prétexte qu’il y a 60 ans que les accords d’Evian ont été signés, gardons nous bien de célébrer quoique ce soit et attendons encore 2 ans pour parler de ce soixantième anniversaire. Une position contraire reviendrait, tout simplement, à commémorer le 19 mars 62.

 Ce serait une position que nous, anciens combattants ayant servis en Algérie,  ne pouvons accepter.

Le Président départemental, Louis-René Theurot