AHMED CONNAIS PAS !

Auteur : Colonel Bernard MOINET.

Editeur : CLEM PICA   Acheté le 27/11/2002  34 €         (Nouvelle édition du 09 2002). 

Lecture terminée par LRT le 16/01/2003        T.B.  Vraiment T.B. Note 20/20

 

 

Page 145, 146 :    Je garde une grande confiance en l’armée. Il est impossible qu’elle nous abandonne …

Et puis … il y a de Gaulle !

Oui, père, tu as raison il y a de Gaulle. Il doit sûrement préparer quelque chose. Il ne peut pas nous livrer ! Il l’a promis !

Page 147 :    Tu sais, mon capitaine, la guerre elle est pas finie. Nous on veut rester français.  … tous les hommes du peuple en Algérie, ils veulent rester français. Ils veulent pas écouter les salopards.

Il faut pas nous quitter. Il faut continuer la France. Voila mon capitaine !

Page 164 :    (Avril 1962) .  Vous avez fait confiance au général de Gaulle. Il faut continuer. C’est lui qu’il faut écouter. Il vous a donné sa parole, la semaine dernière encore, qu’on ne vous ferait pas de mal.

L’armée est là pour y veiller et pour protéger vos familles. Le général de Gaulle ne vous abandonnera pas. Il ne signera pas n’importe quels accords. Les décisions prises par le FLN, c’est lui, et lui-même qui les arrêtera et les signera. …

Page 169 :    « Mais nos amis pieds-noirs, nos fidèles harkis, nos anciens tirailleurs, que deviendront-ils, mon général ?

Ils seront sacrifiés ! ».

Entretien du général Gandoet avec le général de Gaulle.

« De toutes les humiliations, de toutes les lâchetés, il n’en est pas de pires que celles qui sont dues à l’abandon où nous laissons ceux qui nous ont fait confiance. »                                                       Michel Debré   4/12/1957

Page 252 :    « Vous savez bien, mes frères, que la rébellion c’est la destruction, et que la France, c’est la construction ; que la rébellion, c’est la tuerie, le lâche assassinat qui n’épargne ni femmes, ni enfants, ni vieillards, et ne respecte même pas les morts ; que la rébellion c’est aussi l’incendie, le saccage des fermes, des écoles, des cultures, des biens de toutes sortes.

Vous savez, par contre que la France et son armée pacificatrice, c’est la paix dans vos foyers et dans vos cœurs, c’est l’aide morale et matérielle à tous ceux qui souffrent, c’est le progrès dans tous les domaines.

La France, c’est la route qui ouvre la voie à la civilisation, c’est la fontaine qui jaillit et apporte la vie, c’est la charrue moderne qui fait lever l’abondante récolte, c’est l’école qui fait lever les riches moissons de l’esprit. »

Extrait du discours prononcé le 11 mai 1958 au TELAGH par le docteur SID CARA député et secrétaire d’état aux affaires algériennes.          

Page 297 :    « Dans le regard de son officier, le harki avait contemplé celui de la France. Mais pas plus que son capitaine et que son sergent il n’avait vu se profiler l’ombre du redoutable reniement. »

Patrick DUCELLIER     Officier de cavalerie.

Page 392 :    … Deux ans plus tard l’ouvrage paraissait enfin, constituant le premier témoignage rédigé par un harki, intitulé : « Français sans Patrie ». *

  • Peut être commandé à l’A.M.F.R.A., mairie annexe de Rouen les sapins place Alfred de Musset 76000 ROUEN les sapins.

Page 407 :    Le PLAN de CONSTANTINE avait pourtant prévu cette vaste mutation, il en avait préparé les ripostes, les mesures et les solutions envisageables. D’un geste fou, tout fut supprimé, rayé, renversé, oublié. Décolonisation… décolonisation, de la folie tout ça ! Quel gâchis …

Page 409 : Ces deux communautés savaient fort bien  à quel point leurs destinées étaient soudées. Elles devinaient et elles ressentaient instinctivement combien la sauvegarde de leur avenir s’inscrirait, d’abord dans le maintien d’une cohésion nationale indispensable, ensuite, plus tard sans doute dans une coopération plus élargie d’un vaste ensemble « Europe occidentale – Maghreb » dont la France et sa province algérienne constitueraient à la fois l’axe central et le pont essentiel.

Page 416 :    Le président CHADLI a racheté pour 4 milliards la propriété personnelle de l’acteur Louis de Funès sur la cote d’azur. Ben Bella avait montré l’exemple … il a ramassé des bijoux par centaines de milliers, soi disant pour « construire l’Algérie nouvelle ». Un véritable trésor : le trésor d’Alger ! Tout est parti en Suisse où ils résident toujours, lui et son … trésor.

Page 418 :    Les pieds-noirs ? Ils ont commencé par défricher, assécher, irriguer le pays en tous sens. C’est eux qui ont préparé et fait fructifier les terres. Avec nous bien sur, mais aussi avec leur volonté, leur ténacité…… et leur tête. Leur départ a été une catastrophe.

Page 432 :    27 juin 1987. Les pieds noirs sont descendus en masse de la France entière et de l’étranger.

Un quart de siècle déjà depuis l’arrachement à leurs terres, à leurs racines, à leurs cimetières !

A leurs cimetières surtout…  eux qui marquent la grande distinction entre la colonie et le territoire national *

  • A l’inverse de ceux qui mouraient à Dakar, à Tananarive, à Saigon, et dont les corps étaient généralement ramenés en métropole, ceux d’Algérie, depuis trois ou quatre générations, reposaient dans les cimetières communaux : territoire national.

Page 461 :    De Gaulle ? Le voici en gros plan, pour la cinquième fois. Jamais il ne l’avait si bien vu : Vieux, dominateur, moitrinaire à l’excès, presque repoussant. Comment son père, comment les Français ont-ils pu admirer et suivre un tel personnage ? Comment cet homme a-t-il pu parvenir à affirmer la victoire de la rébellion et à l’installer au pouvoir ? Déclarations, conférences de presse, reniements, faux fuyants, abandon. Comment cette mascarade a-t-elle pu triompher ?

Page 462 :    - Mais alors, papa : De Gaulle, c’était un salaud ?

  • Le sergent MOURAD ne répond pas, essuie une larme et serre les mâchoires :
  • Pire que ça, mon fils. Pire que ça …

FIN