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«On peut choisir n'importe quelle date sauf le 19 mars!»

 

avait prévenu François Mitterrand.

 

En votant, le 8 novembre 2013, la proposition de loi socialiste d'inspiration communiste visant à faire du 19 mars 1962, date du cessez-le-feu en Algérie, une «journée nationale du souvenir en mémoire des victimes du conflit», la majorité de gauche au Sénat avait décidé de passer outre l'avertissement, prenant ainsi, délibérément, la responsabilité d'«un risque grave de division de la communauté nationale» selon les termes de l'Union nationale des combattants.

Premier Président de la République à commémorer cette date, François Hollande se trompe. Non seulement parce que la date du 19 mars est celle d'une défaite. Mais, aussi, parce qu'elle n'a pas marqué, sur le terrain, la fin de la guerre: mais plutôt la fin de l'engagement des autorités françaises dans la défense de leurs ressortissants et le début des terrifiantes violences dont furent victimes les Français d'Algérie et les supplétifs engagés aux côtés de la France.

 

Extrait du Figaro-Histoire