NON au 19 mars

L'UNC ne commémore pas cette date ...

Le FLN si ! 

 

Une Victoire :

Monument établi (par le FLN) sur les lieux d'un engagement datant de mai 1958 au cours duquel le Colonel JEANPIERRE de la Légion Etrangére à été abattu à bord de son hélicoptère Alouette.

 

Se passe de commentaires...

 

 
"Depuis 1963, l’UNC refuse de commémorer le 19 mars et s’interdit toute participation aux cérémonies et en particulier la présence de porte-drapeaux. Depuis 60 ans, la position de l’UNC reste intangible !" (extrait de UNC-INFO No 124 de mars 2022)

 


Ci-joint la proposition de loi déposée par Mme Emmanuelle Ménard, députée de la 6e circonscription de l’Hérault, visant à abroger la loi  relative à la reconnaissance du 19 mars comme journée nationale du souvenir et de recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d’Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc et à reconnaitre le sacrifice des Harkis pendant et après la guerre d’Algérie

      

 

 


19 mars 1962

 

La vérité :

150 000 Français-musulmans

 

10 000 Pieds-Noirs

Assassinés après cette date.

 

Plus de 800 militaires de l'armée française,

tués ou disparus entre le "cessez-le-feu" et 1964.

  


 


Caption

 

«On peut choisir n'importe quelle date sauf le 19 mars!»

 

avait prévenu François Mitterrand.

 

En votant, le 8 novembre 2013, la proposition de loi socialiste d'inspiration communiste visant à faire du 19 mars 1962, date du cessez-le-feu en Algérie, une «journée nationale du souvenir en mémoire des victimes du conflit», la majorité de gauche au Sénat avait décidé de passer outre l'avertissement, prenant ainsi, délibérément, la responsabilité d'«un risque grave de division de la communauté nationale» selon les termes de l'Union nationale des combattants.

Premier Président de la République à commémorer cette date, François Hollande se trompe. Non seulement parce que la date du 19 mars est celle d'une défaite. Mais, aussi, parce qu'elle n'a pas marqué, sur le terrain, la fin de la guerre: mais plutôt la fin de l'engagement des autorités françaises dans la défense de leurs ressortissants et le début des terrifiantes violences dont furent victimes les Français d'Algérie et les supplétifs engagés aux côtés de la France.

 

Extrait du Figaro-Histoire

 


 

 


 

 


 

 


 

 


 


 


 

Fait prisonnier en algérie (en 1962, après le cessez-le-feu) 


Pour tous les négationnistes (non condamnés), les amnésiques, les ignorants, et ceux à qui on a raconté des mensonges d'Etat. 
Pour une fois que l'on a un témoignage, cela devrait faire taire les adorateurs du "19 mars 1962" et les adeptes de l’auto flagellation!!
Dur témoignage d'un appelé torturé après le cessé le feu du 19 mars 1962 
André Aussignac raconte après 50 années de torture morale étant obligé de se taire sous l'ordre de l'état. 

Lire et transmettre pour que cela se sache.

1. Témoignage d'André AUSSIGNAC enlevé en 1962 en Algérie par le FLN.
Le témoignage d'André Aussignac,militaire appelé en Algérie,enlevé par le FLN, après l'indépendance, raconte, en détail, son enlèvement par le FLN, 
après l'indépendance et le calvaire inhumain qu'il a subi dans une mine de fer près de Miliana, avec d'autres français civils ou militaires.
(Le témoignage écrit ci-dessous correspond tout à fait à ce qu'il avait dit lors de cette conférence.

André Aussignac, 68 ans, appelé du 23e Rima à Alger, a été déclaré disparu le 21 juillet 1962 par l'Armée française.)

« Le soir du 21 juillet 1962, j'ai quitté, en uniforme, la Maison carrée (caserne) d'Alger pour aller acheter des cigarettes. Je suis tombé sur un barrage de musulmans en uniforme. Ils m'ont pris ma carte d'identité militaire et l'ont déchirée. Je me suis retrouvé dans une camionnette avec des civils européens, dont le propriétaire du véhicule. On a été conduits dans une briqueterie, déshabillés et jetés dans un four encore tiède. Dans la nuit, d'autres Européens sont arrivés.  A la fin, on était 17.  Nous sommes restés là, entassés, sans boire ni manger, à redouter qu'ils allument le four. Au bout de quarante-huit heures environ, nous sommes partis en camion bâché. Une fois dans le djebel, on nous a fait descendre et on a entamé une marche forcée de plusieurs semaines pour arriver à la mine de fer de Miliana. Là, on nous a jetés à moitié nus dans une galerie.  Dans la mienne, on était environ 60, mais il y avait d'autres galeries avec d'autres Européens.  On nous obligeait à creuser avec des petites pioches. On avait droit à un verre d'eau par jour et parfois à un plat de semoule. Pour ne pas mourir de soif, on mettait nos slips dans les parois humides de la mine et on suçait les gouttes d'eau. Quand le plat de semoule arrivait, on se battait comme des chiens entre nous. Certains sont morts d'épuisement, d'autres se sont volontairement tués. Une fois, l'un d'entre nous a planté sa pioche dans la terre et s'est jeté sur la lame. Un jour, un ministre algérien est venu visiter la galerie. Je ne me suis pas levé pour le saluer. Il m'a balancé un grand coup de pied dans la tête [la cicatrice à l'arcade sourcilière est encore visible]. J'ai essayé de m'évader deux fois sans succès. La première fois, en représailles, on m'a donné de grands coups de bâton sur les chevilles. La deuxième, on m'a assis sur une pierre, ligoté à un pieu et arraché les ongles des orteils avec une pince. La troisième tentative a été la bonne. J'étais avec deux autres copains qui ont été abattus. J'ai marché jusqu'à l'épuisement. Des pieds-noirs m'ont découvert évanoui et nu dans un fossé. Ils m'ont soigné, puis embarqué dans un chalutier en direction de Marseille. Quand je suis arrivé chez moi, à Bordeaux, ni mes parents ni ma fiancée ne m'ont reconnu.  Je pesais moins de 40 kilos [contre 70 avant son départ]. Le 22 juillet 1963, j'ai été arrêté par la gendarmerie de Villeneuve-sur-Lot. C'était pendant mon voyage de noces. On m'a interné au fort du Hâ pour "désertion en temps de paix" ! J'ai été brutalisé. On voulait que je livre les filières qui m'avaient permis de revenir d'Algérie. Je suis resté muet. On m'a ensuite conduit à l'hôpital militaire Robert Piquet. Sur la porte de ma chambre, on avait inscrit : "Individu dangereux",à ne pas mettre en contact avec les autres recrues". Le tribunal militaire de Bordeaux m'a finalement acquitté. Je rends hommage au commissaire du gouvernement qui a plaidé pour ma non culpabilité. Il a ensuite été muté.

En novembre 1963, le sénateur Etienne Dailly a évoqué mon cas au Sénat (Journal officiel du 24 novembre 1963, p. 2572). Quelques jours auparavant, la Sécurité militaire m'avait menacé pour que je me taise. Mon histoire gênait. Je me suis tu, jusqu'à aujourd'hui. J'offre ce témoignage à la mémoire de mes compagnons qui ont été sacrifiés. »
Faites suivre surtout au moment où nos chers élus parlent de repentance.
Et eux, vont-ils faire repentance des crimes qu'ils ont commis et qu'ils commettent encore à ce jour?

Combien ne pourront jamais témoigner ?


Signés le 18 mars 1962, les accords d'Evian, censés mettre fin à la guerre d'Algérie, prévoient un cessez-le-feu le lendemain à midi, les deux parties s'engageant à "interdire tout recours aux actes de violence, collective ou individuelle".

 

Il n'en sera rien. Aussitôt, massacres et enlèvements se multiplient pour pousser les Pieds-noirs au départ.En quelques semaines, plus d'un million  d'entre-eux n'ont d'autres choix que "la valise ou le cercueil".

 

Les "oubliés du 19 mars" se comptent par dizaines de milliers. De nombreux civils disparaissent sans laisser de traces. Plus de 80 000 harkis, abandonnés par la France, sont exterminés. Entre les accords d'Evian et le 5 juillet 1964 - date du retour en métropole des derniers contingents - près de 600  soldats sont tués ou enlevés en Algérie.

 


 

Alain Vincenot, Journaliste et écrivain , est l'auteur d'essais et de documents notamment  Les larmes de la rue des RosiersVel'd'hiv : 16 juillet 1942, Pieds-noirs : Les bernés de l'histoire et rescapés d'Auschwitz.

Dépôt légal : mars 2019

Editions de l'Archipel

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