COMMANDO GEORGES

Auteur : Général R.GAGET

Editeur : Garnier

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Nous avons retenu, pour vous, les phrases ci-dessous :

Page 19 : Au cours de l’hiver 1955/1956, une fois encore le destin va lui sourire. C’est au cours d’une opération qu’il rencontre le général BAUFFRE et, comme à son habitude, il l’aborde franchement, s’ouvre à lui. Sachant que le régiment du colonel BIGEARD vient d’être engagé dans la presqu’île de COLO – haut lieu de la Rébellion -, il demande à se joindre à cette opération.

 Page 21 : Face à la détermination des commandos urbains du F.L.N., et bien qu’il soit profondément chrétien, il va admettre comme inéluctable la nécessité des interrogatoires, qu’il apprendra cependant à conduire avec des unités spécialisées assistées de fonctionnaires de police qui savent, les uns et les autres, jusqu’où ne pas aller.

Page 22 : De grandes heures se préparent ! Il était temps d’ailleurs, car à SAÏDA comme partout en Algérie, une Armée mal préparée à la guerre contre-révolutionnaire subit des revers et s’épuise dans un quadrillage stérile.

                                                                                         Citation : Commentaires du 28 10 60

Page 43 : En somme, le peuple d’Algérie doit s’unir pour réussir sa contre-révolution et préparer l’avènement d’une nouvelle Nation, celle de l’égalité des droits et des devoirs prônés par le général de GAULLE et qui doit être accepté par tous !

Page 78 : … les agents du D.O.P. (Détachement de Protection) plus spécialement chargé des interrogatoires, notre ancien Radio assiste, écœuré, à des séances conduites par de jeunes fanatiques incompétents qui utilisent maladroitement des procédés de contraintes aussi sauvages qu’archaïques.

Page 80 : On parle de plus en plus de cette Algérie nouvelle, liée à la France et choisie par les Algériens eux-mêmes.

Page 104 : Il est encore temps de dire, pour la vérité historique, que ce ne sont pas les « colons » qui ont généré la misère du petit peuple algérien, qu’il soit d’origine européenne ou nord-africaine. Ces pionniers ont au contraire créé de grandes richesses dans ces pays. Ils ont défriché les terres, construit des fermes immenses, produit des fruits merveilleux, procuré du travail, nourri, hébergé et soigné leurs employés. Ils ont capté des sources, creusé des puits, planté des arbres et tracé des routes.

Page 105 : Ils investissaient dans ce pays qu’ils estimaient être le leur puisque c’est eux qui l’avaient mis en valeur, qu’ils y avaient leurs racines, leurs tombes, leurs familles et leurs amis.

La création des zones interdites, nécessaire à la chasse des maquisards, a privé les familles de leurs terres, de leurs pâturages, de leurs troupeaux, de leur moyen de chauffage : le bois.

Page 106 : Le FLN a surtout voulu imposer son idéologie par la force et par la terreur, n’hésitant pas à supprimer ceux qui s’opposaient à sa doctrine. On a beaucoup parlé des interrogations opérées par les forces de l’ordre, mais a-t-on montré les familles égorgées sans distinction d’âge ou de sexe ?

La misère qui éclate aux yeux de nos jeunes soldats de métropole n’est donc pas due aux seuls colons, comme ils le croient ou comme on leur dit, mais bien aux responsables du FLN et à une gestion  bien frileuse de nos gouvernements successifs, dans ces départements secoués par un essor démographique exceptionnel.

Page 112 : Qu’attend le peuple français pour exiger que l’on façonne une armée, capable de faire échec à une poignée de doctrinaires marxistes et apte à gagner cette bataille ? Qu’attendent les Algériens pour prendre leur destin en main, chasser le FLN de leurs villages et préparer une Algérie Nouvelle dans laquelle ils trouveront Dignité, Fraternité et Responsabilité ! Là est la voie de la raison et d’un avenir vers une indépendance tranquille et prospère.

Page 113 : BIGEARD demande qu’une politique claire soit appliquée en Algérie et que l’on donne à l’Armée les moyens d’en finir.

BIGEARD sera chassé de son territoire. C’est la stupeur et l’inquiétude à Saïda.

Vote à l’ONU sur l’Algérie, négociations entre le gouvernement français et le GPRA, changement dans les commandements locaux, il faut parachever notre victoire militaire et policière afin qu’une éventuelle consultation électorale ne donne pas la majorité à nos adversaires.

Page 128 : … Faire passer le message de l’Algérie nouvelle et démontrer que le FLN l’entraîne vers un régime pire que celui qu’il prétend combattre.

Page 132 : … Il est vrai que les interrogatoires faisaient partie de la panoplie d’armes du commando…

Page 143 : … L’équipe de renseignements rejoint sa base en ayant démontré que les interrogatoires doivent être adaptés à l’homme arrêté, mais aussi aux renseignements souhaités.

Page 156 : Pierre CABEROT est allé, lui aussi, jusqu’au bout, dans cette Guerre dont on nous a volé la victoire.

Page 160 : Le 31 (octobre 1961) au soir, les GEORGES rentrent à leur base, heureux et fier du travail accompli.

Lorsque l’on sait aujourd’hui qu’ils étaient à moins de cinq mois du cessez le feu et à neuf mois de l’indépendance, c’est fou !

Mais nos « harkis de feu » ne s’en soucient pas. Ils ont encore confiance !

Page 173 : … Enfin, la signature d’accords issus de négociations coupables et la précipitation d’une consultation électorale dont les résultats sont connus d’avance, vont livrer cette unité d’élite à ceux qu’elle a si vaillamment combattu.

De l’Algérie Nouvelle à l’Algérie FELLOUZE, voici que se prépare le calvaire de nos « Harkis de feu ».

Page 178 : D’ailleurs SMAÏN, YOUCEF, RIGUET et les autres ne comprendraient pas. Ils ne sont pas embarqués pour l’Algérie Française mais pour une Algérie Nouvelle qui doit les conduire, dans la prospérité et la paix, à l’indépendance tout en restant alliée à la France pour son destin international notamment.

Page 180, 181 : Finalement, Georges a dominé intelligemment les graves incidents du PUTSCH et préservé son commando d’une aventure qui ne pouvait rien lui apporter.

Il persiste dans sa foi en une Algérie Nouvelle et croit que ses hommes y auront leur place. Il rêve d’une fin des combats, prélude à une longue période de paix nécessaire à la préparation d’une consultation électorale que la France peut encore gagner. Ce qu’il ne sait pas, c’est que cette Algérie-là ne se fera jamais parce que le dossier en a été fermé et que nous marchons inexorablement  vers l’Algérie algérienne, celle du FLN.

Par ailleurs, le général n’avait jamais cru en une Algérie Française au sens plein du terme, mais il pensait pouvoir garder ce pays dans la zone d’influence économique et politique de la France.

age 195 : On peut admettre que pour des raisons d’état, de politique intérieure ou extérieure, le gouvernement de l’époque ait décidé de renoncer à garder l’Algérie dans la France. Il est plus difficile en revanche d’accepter la désinvolture ou l’incapacité de ceux qui ont eu à assumer les conséquences d’accords qui jetteraient dans nos ports et sur nos aérodromes des centaines de milliers de réfugiés contraints à fuir leur pays.

Page 217 :

Comment peut-on admettre aujourd’hui qu’une Association d’anciens combattants d’AFN puisse célébrer sans honte le 19 mars, date du cessez-le-feu qui ne fut que la couverture d’un génocide perpétré en toute impunité ?